Un ordinateur portable affichant des graphiques et des données analytiques sur un canapé, symbolisant l'analyse de données.

Le GRI (Global Reporting Initiative) : un référentiel incontournable pour votre reporting RSE

Le GRI (Global Reporting Initiative) : un référentiel incontournable pour votre reporting RSE

Le Global Reporting Initiative (GRI) est aujourd’hui le référentiel international le plus utilisé pour le reporting extra-financier des entreprises. Créé en 1997, il fournit un cadre normalisé qui permet aux entreprises de communiquer sur leurs performances économiques, environnementales et sociales.

Le GRI est surtout utile pour les professionnels de la RSE qui sont amenés à produire des rapports de durabilité. Il propose des lignes directrices et des indicateurs précis pour structurer la démarche de reporting.

Que vous travailliez dans une grande entreprise ou une PME, appliquer les normes GRI vous permettra de structurer votre démarche RSE, de gagner en transparence et d’améliorer votre impact social et environnemental.

Dans cet article, nous allons donc vous expliquer en détail les principales spécificités de ce référentiel et comment l’utiliser dans votre entreprise !

Historique et évolution du GRI

Le GRI a connu plusieurs étapes clés dans son développement.

Les origines du référentiel

Le GRI est né d’une initiative conjointe de deux organisations américaines : la CERES (Coalition for Environmentally Responsible Economies) et le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement).

L’objectif initial était de créer un cadre de référence pour le reporting environnemental des entreprises.

En 1999, une première version test des lignes directrices a été publiée. Elle a ensuite été expérimentée par 21 entreprises, que l’on peut qualifier de pionnières. La phase pilote a permis – entre autres – d’affiner le référentiel avant que son lancement ne soit officiel.

Le lancement des premières lignes directrices

En 2000, le GRI publie sa première version officielle des lignes directrices pour le reporting de développement durable. À ce moment, il s’agissait d’une étape majeure posant les bases du référentiel tel qu’on le connaît aujourd’hui. Ces lignes directrices proposent un cadre commun pour structurer les rapports extra-financiers.

Il convient de noter que dès le départ, le GRI a adopté une approche multi-parties prenantes. C’est-à-dire que des représentants d’entreprises, d’ONG, de syndicats et d’autres organisations ont été impliqués dans l’élaboration du référentiel. Cette démarche participative reste une caractéristique importante du GRI.

L’évolution vers un référentiel global

Au fil des années, le GRI a élargi son champ d’action au-delà des seuls enjeux environnementaux. Les aspects sociaux et économiques y ont été progressivement intégrés pour aboutir à un référentiel global de développement durable.

Plusieurs versions successives des lignes directrices ont été publiées au fil des années. On note les exemples du : G2 en 2002, G3 en 2006, G3.1 en 2011. Lesdites versions ont été pensées afin d’améliorer et d’enrichir le cadre de reporting. Ces mises à jour régulières ont permis d’adapter le référentiel aux évolutions des attentes en matière de RSE.

Le passage aux standards GRI

En 2016, le GRI a franchi une autre étape majeure en transformant ses lignes directrices en standards. Une telle évolution visait à renforcer la crédibilité et la cohérence du reporting extra-financier.

Les standards GRI sont alors devenus la référence internationale en la matière. Organisés de façon modulaire, ces standards offrent une plus grande flexibilité dans leur utilisation. Ils sont par ailleurs régulièrement mis à jour pour intégrer les nouveaux enjeux RSE.

L’intérêt du GRI pour les professionnels de la RSE

Le référentiel GRI présente de nombreux avantages pour votre équipe RSE.

Un cadre structurant pour le reporting

Le GRI fournit une méthodologie rigoureuse pour élaborer vos rapports de développement durable.

Il propose aussi une structure claire et des indicateurs précis qui guident vos collaborateurs dans la collecte et la présentation des données extra-financières.

Son approche normalisée facilite grandement le travail de votre équipe RSE. Elle permet de gagner du temps et d’assurer une certaine exhaustivité dans le traitement des différentes données relatives aux enjeux de développement durable.

Une crédibilité renforcée

En utilisant un référentiel reconnu sur la scène internationale, votre entreprise renforce de manière significative la crédibilité de la démarche RSE. Le GRI est en effet considéré comme la norme de facto pour le reporting extra-financier.

Les rapports basés sur le GRI sont d’autant plus facilement comparables entre eux. Cela permet aux parties prenantes (investisseurs, ONG, etc.) d’évaluer avec le plus d’objectivités possible, les performances RSE des organisations.

Une meilleure communication avec les parties prenantes

Le GRI encourage par ailleurs votre entreprise à impliquer les parties prenantes dans le processus de reporting. Cette démarche permet notamment d’identifier les enjeux RSE les plus pertinents, mais pas uniquement. Elle vise aussi à améliorer la qualité du dialogue avec les différents acteurs.

De par la structuration de l’information sur la base d’un cadre reconnu, le GRI facilite aussi la compréhension des rapports par les lecteurs externes. Cela contribue à une communication plus efficace sur les engagements et les résultats RSE de votre entreprise.

Vous réfléchissez à une démarche en faveur de la transition écologique et sociale dans votre entreprise ou de votre collectivité ?

Les principaux concepts et indicateurs du GRI

Le référentiel GRI s’articule autour de plusieurs éléments clés.

Les principes de reporting

Le GRI définit des principes fondamentaux pour garantir la qualité des rapports. Dans le cas présent, il y a :

  • l’inclusion des parties prenantes ;
  • le contexte de durabilité ;
  • la matérialité ;
  • l’exhaustivité ;
  • la décision ;
  • l’équilibre ;
  • la clarté ;
  • la comparabilité ;
  • la fiabilité ;
  • la ponctualité.

Les principes énumérés ci-dessus servent à guider les entreprises tout au long du processus de reporting, de la définition du contenu à la présentation des informations.

Les éléments généraux d’information

Cette section d’un reporting RSE suivant les attentes du GRI couvre les informations de base relative à l’organisation et à son approche du reporting durable. Elle inclut notamment :

  • le profil de l’entreprise ;
  • la stratégie ;
  • l’éthique et l’intégrité ;
  • la gouvernance ;
  • l’implication des parties prenantes.

Les éléments spécifiques d’information

Le GRI propose des indicateurs détaillés, et ce, dans trois catégories. Lesdites catégories s’articulent comme suit :

  • Économique: performance économique, présence sur le marché, impacts économiques indirects, etc.
  • Environnementale: matières, énergie, eau, biodiversité, émissions, effluents et déchets, etc.
  • Sociale: emploi, santé et sécurité au travail, formation et éducation, diversité et égalité des chances, etc.

Les trois catégories sont en somme des indicateurs utilisés afin de mesurer et de communiquer sur les impacts concrets de l’entreprise dans chaque domaine.

Le Global Reporting Initiative s’est imposé comme un outil incontournable pour les professionnels de la RSE. En plus de fournir un cadre structuré, il met à dispositions des indicateurs précis qui facilitent l’élaboration de rapports de développement durable crédibles et comparables.

Son approche évolutive et le système de multi-parties prenantes font du GRI un référentiel particulièrement pertinent pour répondre aux attentes du plus grand nombre.

Toutefois, on ne saurait parler du GRI sans pour autant faire mention de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), un autre référentiel incontournable pour les professionnels de la RSE.

Le lien entre le GRI et la CSRD

La Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) est une nouvelle réglementation européenne adoptée en 2022 qui vient compléter et renforcer le cadre du GRI. Elle élargit considérablement le champ des entreprises concernées par le reporting extra-financier et impose des exigences plus strictes.

Complémentarité des deux référentiels

La CSRD s’appuie largement sur l’expérience du GRI pour définir ses normes. Les deux référentiels partagent des objectifs communs : améliorer la transparence et la comparabilité des informations extra-financières.

Pour votre entreprise, maîtriser ces deux cadres est crucial. Cela vous permet de produire des rapports conformes aux exigences réglementaires tout en vous inscrivant dans une démarche reconnue internationalement.

Le concept de double matérialité

La CSRD introduit le concept de double matérialité, qui prend en compte à la fois l’impact de votre entreprise sur son environnement et l’inverse. Son approche plus globale complète la vision du GRI et vous pousse à avoir une réflexion plus approfondie sur vos enjeux RSE.

Le GRI : un atout pour les TPE et PME travaillant avec le secteur public

Le Global Reporting Initiative (GRI) n’est pas seulement un outil pour les grandes entreprises ; il est également d’une grande utilité pour les TPE et PME, notamment celles qui travaillent avec des collectivités locales, départements, villes et autres structures publiques. En effet, ces organisations sont de plus en plus tenues de respecter des critères environnementaux et sociaux dans leurs appels d’offres.

Pourquoi les TPE et PME doivent-elles s’intéresser au GRI ?

En se familiarisant avec le GRI, les TPE et PME peuvent mieux comprendre et anticiper les attentes des acheteurs publics ainsi que ceux privés en matière de reporting extra-financier. Ce qui leur permet de préparer des offres plus compétitives et conformes aux critères RSE.

Elles peuvent aussi :

  • Gagner du temps et remporter davantage d’appels d’offres : en intégrant dès maintenant les normes GRI dans leurs pratiques, vous pouvez gagner un temps précieux lors de la préparation de vos réponses aux appels d’offres. Cela augmente vos chances de succès et contribue à développer votre chiffre d’affaires.
  • Mise en place d’une démarche RSE : le GRI offre un cadre structuré pour initier ou renforcer une démarche RSE. Cela peut devenir un avantage concurrentiel, en améliorant l’image de votre entreprise et en répondant aux attentes croissantes des clients publics en matière de développement durable.
  • Un levier pour la croissance économique : pour les TPE et PME, adopter le GRI n’est pas juste une question de conformité, mais aussi d’opportunité stratégique. En structurant leur reporting selon ce référentiel reconnu internationalement, elles peuvent répondre aux exigences actuelles et se positionner comme des partenaires fiables et responsables auprès des acteurs publics.

En résumé, le GRI est un outil précieux pour votre entreprise si vous souhaitez avoir une meilleure intégration dans la chaîne de valeur des achats publics durables. Il est question d’une démarche pouvant ouvrir de nouvelles perspectives commerciales tout en contribuant positivement à la transition écologique.

Le saviez-vous ? Fertilidée vous accompagne !

Pour votre démarche RSE en entreprise, l’accompagnement bienveillant d’une expertise extérieure peut être la clé pour surmonter les obstacles et améliorer vos pratiques. Voilà pourquoi l’accompagnement RSE de Fertilidée est si précieux : il offre une approche flexible, accessible et véritablement impactante