Les 7 piliers de la RSE
Rappel, la RSE, c’est quoi ?
La RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est définie par Commission européenne comme étant « l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes ».
Elle est l’application du développement durable en entreprise. Un principe qui met en action trois thèmes de manière conjointe : la gouvernance, le volet social et l’environnement.
De manière concrète, une entreprise impliquée dans une démarche RSE cherche à avoir un impact positif sur la société et l’environnement global qui l’entoure, tout en étant économiquement viable.
La norme ISO 26000
Bien qu’étant une démarche volontaire, la RSE est définie par des objectifs et des normes. La norme ISO 26000 en décrit les contours.
C’est une série de directives internationales définie en 2010 et signée par 90 pays. Elle propose des lignes de conduite afin d’engager les structures qui le souhaitent à contribuer au développement durable via des actes concrets présents dans une démarche RSE.
Elle s’articule autour de 7 grands axes eux-mêmes divisés en sous-thèmes et principes d’action. Chaque thème est important et interagit avec les autres.
L’objectif est de respecter le principe d’une démarche RSE, à savoir œuvrer pour relation positive avec son environnement et avec les parties prenantes.
Ce pilier est l’axe central de la RSE. Il indique comment piloter une démarche RSE et articuler ensemble les thèmes précédemment cités. Pour cela, les chartes RSE, les indicateurs ou bien la mise en place de groupes de travail sont des outils précieux.
Apprenez-en plus sur le pilier de la Gouvernance !
Quelques exemples de réalisations concrètes :
- L’entreprise met en place des plans de communication avec les différentes parties prenantes
- L’entreprise met en place un comité de pilotage (COPIL) RSE
- L’entreprise fait le point sur ses objectifs et ses résultats au regard de ses engagements pris
Attention, la norme ISO 26000 n’est pas une norme certifiante. Les principes d’action qui la composent et que nous venons d’énumérer doivent être appliqués ensemble. Cependant, il est possible de les hiérarchiser, de façon à prioriser les actions RSE qui correspondent à l’activité de la structure ou de l’entreprise.
Ce thème est lié à la protection de l’environnement et de la biodiversité. Il intègre la question du recyclage des déchets, l’incitation aux mobilités douces et la réduction de l’emprunte carbone de manière générale.
Apprenez-en plus sur le pilier de l’environnement !
Quelques exemples de réalisations concrètes :
- L’entreprise utilise des produits éco labellisés
- L’entreprise sensibilise ses salariés et collaborateurs aux éco gestes
- L’entreprise réalise un bilan carbone annuel
Il s’agit ici de la dimension sociale qui passe par le développement du personnel et des collaborateurs. Elle englobe la qualité de vie au travail, les formations, la mise en place d’un management bienveillant ou la lutte contre les risques psycho – sociaux au travail.
Apprenez-en plus sur le pilier des relations et conditions de travail !
Quelques exemples de réalisations concrètes :
- L’entreprise met en place une politique de qualité de vie au travail
- L’entreprise propose aux salariés une possibilité d’aménagement de travail (télétravail …)
- L’entreprise met en place un plan de formation annuel pour ses salariés
Rappelons que la RSE a pour objectif de mettre en place des pratiques positives sur l’ensemble de l’écosystème de l’entreprise.
L’axe sur la loyauté des pratiques concerne l’éthique des affaires, c’est à dire les relations que l’entreprise a avec le monde extérieur. Il est question de travailler avec des fournisseurs engagés et locaux, lutter contre la corruption ou bien de garantir une concurrence loyale.
Apprenez-en plus sur le pilier de la loyauté des pratiques !
Quelques exemples de réalisations concrètes :
- L’entreprise réalise une enquête annuelle auprès de ses fournisseurs afin de connaître leur niveau d’engagement RSE
- L’entreprise sensibilise ses clients aux achats responsables
- L’entreprise met en place des formations de sensibilisation sur la corruption ou contre la concurrence déloyale
La relation que l’entreprise a avec ses consommateurs ou ses usagers est également un sujet essentiel. Elle passe par l’existence d’un service après-vente, d’enquête de satisfaction et de la sensibilisation des consommateurs aux enjeux du développement durable.
Apprenez-en plus sur le pilier des consommateurs !
Quelques exemples de réalisations concrètes :
- L’entreprise met en place un dispositif de collecte et de mesure de la satisfaction des clients et usagers
- L’entreprise communique sur sa démarche RSE auprès de ses clients et usagers
Il est question ici de l’intégration du territoire aux bonnes pratiques de l’entreprise. Elles concernent les mécénats financiers et les partenariats avec les acteurs locaux.
Apprenez-en plus sur le pilier du développement local !
Quelques exemples de réalisations concrètes :
- L’entreprise décide de ne fonctionner qu’avec des partenaires locaux
- L’entreprise fait du mécénat financier ou de compétences auprès d’associations locales
La lutte contre la maltraitance au travail est un autre engagement de la RSE et vise à protéger les droits fondamentaux humains. Cela passe par la lutte contre le travail illégal des enfants, contre les inégalités femme-homme …
Apprenez-en plus sur le pilier du droit de l’Homme !
Quelques exemples de réalisations concrètes :
- L’entreprise s’engage à sécuriser les données et les fichiers clients
- L’entreprise sensibilise ses salariés à la lutte contre les stéréotypes et mettre en place des formations à non-discrimination.
Les labels RSE
Fertilidée accompagne votre labellisation RSE !
Afin de rendre visible la démarche RSE d’une entreprise, il existe des labels. Ces derniers ont pour but de faire savoir que l’entreprise ou la structure mène une politique RSE efficace et convaincante. Selon la plateforme RSE, cette démarche RSE est entendue « au sens des lignes directrices IS0 26000 ».
Au-delà du seul aspect de marque, le label est surtout un bon levier de communication. En effet, il met en avant l’impact positif que l’entreprise ou la structure a sur son environnement, la société ainsi que sur les différentes parties prenantes. Elle peut ainsi attirer de nouveaux clients, ou communiquer de manière spécifique auprès de ses usagers.
Il existe 4 grands types de labels RSE. Voici une liste, non exhaustive, des principaux d’entre eux.
Ils peuvent être décernés à tout type de structure ou d’entreprise et concernent l’ensembles des sujets liés à la RSE.
- B Corp : lancé en 2015 en France, il évalue les entreprises sur leur performance RSE globale. Il a pour but de réduire les inégalités, la pauvreté et de créer un environnement plus sain. Ce label est délivré pour une durée de 3 ans.
- EcoVadis : lancé en 2007, en France, il est l’un des plus connus au monde !
- Engagé RSE : il s’agit d’une attestation créée par l’AFNOR (Association française de normalisation). Elle évalue les performances RSE de l’entreprise ou la structure en fonction de sa conformité aux normes internationales, comme l’ISO 26000. Le label est délivré pour une durée de 3 ans.
- LUCIE 26000 : créé également par l’AFNOR, il s’aligne sur les critères affichés par la norme ISO 26000 et décline son offre en fonction du secteur de l’entreprise. L’entreprise est réévaluée 18 mois après l’obtention du label.
- PME+ : inspiré de la norme ISO 26000, il s’adresse aux petites et moyenne entreprises indépendantes.
Ils s’adaptent au secteur précis des entreprises et traitent de l’ensemble des sujets RSE.
- Coopératives So Responsables : il s’agit d’un label créé en 2019 par la Coopération Agricole et l’AFNOR. Il ne concerne que les coopératives liées au domaine agro-alimentaire.
- BioED : ce label est réservé aux entreprises de la bio dont au moins 10% du chiffre d’affaires total provient du bio. Seules celles dont au moins 50% de leur chiffre d’affaires total provient du bio peuvent communiquer sur ce label.
- Enseigne responsable : ce label récompense les marques et enseignes inscrites dans une démarche responsable en se basant sur la norme ISO 26000.
- Commerçant responsable : ce label concerne tout type de point de vente et intègre les notions d’environnement, de relations de travail, des consommateurs et de développement local.
- Le label Numérique Responsable : ce label cible la pollution digitale. Il applique les enjeux du développement durable au numérique. Il est accessible à tout type de structure.
Ces labels concernent un sujet précis de la RSE et s’adaptent donc à différents types d’entreprises ou de structures.
– Relations fournisseurs et achats responsables : créé en 2017, c’est le seul label à être décerné par les pouvoirs publics. Il se base sur la norme ISO 20 400 qui fournit les lignes directrices pour intégrer la RSE dans le processus d’achat des entreprises.
– Diversité : ce label a été créé par l’État en 2008 et il est décerné par l’AFNOR. Il récompense les structures qui s’engagent à lutter contre tout type de discrimination et promeut la diversité dans la gestion des ressources humaines.
Les labels territoriaux sont des labels géographiquement limités.
Il existe par exemple :
– Bretagne 26000 : cette certification RSE territoriale est basée sur les 7 piliers de la RSE et accessible aux adhérents du réseau « Produit en Bretagne ».
– Engagé à Lyon : accessible aux entreprises de la Ville de Lyon, ce label permet aux lyonnais.es de reconnaître les structures ayant des engagements durables.
Obtenir un label RSE ne doit pas être un objectif, mais plutôt un chemin à parcourir. SI vous souhaitez labelliser votre démarche RSE, il convient de trouver celui qui correspondra le mieux au secteur de votre entreprise ou de votre structure.
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