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Les 28 bonnes raisons de ne PAS faire de RSE dans votre boîte

Temps de lecture : 7 minutes

Les 28 bonnes raisons de ne PAS faire de RSE dans votre boîte

On pourrait vous parler d’impact positif, de quête de sens, d’engagement collectif ou même de résilience économique.

Mais aujourd’hui, on a choisi de faire l’inverse. Parce que parfois, il faut regarder les choses par l’absurde pour mieux voir ce qui coince.

Voici donc une sélection (non exhaustive) de très bonnes raisons de ne surtout pas faire de démarche RSE dans votre entreprise.

Certaines sont entendues tous les jours. D’autres relèvent du complot galactique ou du chat d’entreprise qui fait la loi et sont là pour s’amuser un peu 🙂

À vous de deviner lesquelles.

Raison #1 : On a pas le temps

La RSE, c’est sans doute très bien sur le papier, mais ici on gère le feu au quotidien.

Franchement, entre les urgences clients, le planning qui déborde et les équipes en flux tendu, on n’a même pas le temps de lire un mail complet, alors lancer une démarche RSE…

Et puis soyons honnêtes : si on attend d’avoir “le bon moment” pour enclencher une dynamique RSE, on risque de patienter encore longtemps. La maison brûle, OK, mais nous on a une réunion dans 12 minutes.

Raison #2 : Brian Cox dit que le temps n’existe pas vraiment

Brian Cox, c’est un astrophysicien britannique, très médiatique, qui adore nous rappeler à quel point notre place dans l’univers est minuscule.

Selon lui, au centre d’un trou noir — là où la gravité est infinie — l’espace-temps s’effondre sur lui-même.

Ce n’est même plus un lieu dans l’espace, mais un instant. Une sorte de fin du temps.

À partir de là, on peut légitimement se poser la question : si tout finit dans une singularité cosmique hors du temps, pourquoi s’embêter avec une stratégie bas carbone ou un plan de mobilité douce ? On vous le demande… Non mais vraiment !

Raison #3 : Ça ne rapporte rien

Une démarche RSE, c’est du temps, de l’énergie, parfois de la formation, souvent des discussions collectives… mais où est le ROI ?

Si ce n’est pas rentable dès le trimestre prochain, ça ne passera pas au COMEX, on les connaît !

Les retombées positives existent, mais elles sont diffuses, transversales, parfois immatérielles.

Et ça, c’est le cauchemar pour nos tableurs Excel. Pourtant, ça finit souvent par rapporter — mais chut, ne le dites à personne.

Raison #4 : On a déjà mis des plantes dans l’open space

Cactus, plantes grasses, comestibles : notre propre petite jungle est là, dans des pots en béton stylé.

Certaines sont même fausses, donc en plus, zéro entretien. Franchement, ça fait son petit effet sur les photos LinkedIn.

Alors bon, la biodiversité, le vivant, les écosystèmes… on maîtrise. On est éco-conscients, au moins à hauteur de 38 cm. Ce n’est pas rien.

Raison #5 : Les salariés n’ont rien demandé

Et ça tombe bien, puisqu’on ne leur a jamais posé la question.

Le bien-être au travail, c’est important, mais à condition que ça ne vienne pas perturber les process ni ouvrir la boîte de Pandore des attentes collectives.

Parce qu’une fois qu’on commence à demander leur avis aux gens, ils prennent goût à prendre la parole.

Et après, ils veulent co-construire, remettre du sens, réinterroger les pratiques… très glissant, très dangereux même !

Raison #6 : On attend la réglementation

Pourquoi anticiper quand on peut attendre la contrainte ?

Mieux vaut rester en mode “stand-by” jusqu’à ce qu’une loi, une norme, ou un décret tombe. Là, au moins, on aura une bonne raison de s’y mettre !

L’initiative volontaire, c’est pour les idéalistes ou les grandes boîtes en quête d’image.

Nous, on préfère agir quand on n’a plus le choix. On appelle ça la stratégie de l’évitement éclairé, et ça marche (un peu).

Raison #7 : La RSE, c’est pour les grandes entreprises

Nous, on est une PME, même une TPE, une boîte à taille humaine quoi.

On n’a pas de “responsable RSE” ni de service “innovation sociétale”.

Et puis la RSE, ça sent le rapport annuel de 78 pages et les consultants aux grosses lunettes stylées.

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Sauf que justement, c’est souvent dans les structures les plus petites que les décisions circulent vite et que les changements sont concrets. 

Raison #8 : On ne veut pas se faire remarquer

Faire de la RSE, c’est comme faire une bonne action : si on en parle, ça fait opportuniste, et si on ne dit rien, personne ne le sait.

On préfère rester sous le radar, discrets mais fidèles à nos valeurs même si elles sont un peu floues.

Et puis, imaginez que quelqu’un vienne vérifier ce qu’on fait vraiment derrière nos beaux engagements ? Non merci, on tient à notre tranquillité.

Raison #9 : On a consulté le chat qui visite souvent l’open space, il a miaulé deux fois. Ça veut dire non.

Depuis la pandémie, on écoute davantage nos ressentis et aussi nos animaux de compagnie.

Chez nous, Tigrou est une référence en gouvernance intuitive.

Il a miaulé deux fois après la lecture de notre plan RSE. Le message est clair.

Dans le doute, on a aussi tiré une carte du jeu de tarot. Elle disait “Transformation” mais ça nous a paru trop risqué.

Raison #10 : On a peur de faire du greenwashing

Faire un peu, et en parler, c’est prendre le risque d’être critiqué, le greenwashing quoi.

Faire beaucoup, et ne pas en parler, c’est frustrant.

Conclusion logique : ne rien faire, et rester parfaitement cohérent dans l’inaction.

Au moins, on ne pourra pas nous accuser de surfer sur la mode de l’éthique. C’est peut-être pas glorieux, mais c’est propre (en apparence).

Raison #11 : Le DG n’y croit pas

Notre directeur général a lu un article sur LinkedIn expliquant que le climat s’est toujours réchauffé et que tout ça, c’était une affaire de cycles naturels.

Depuis, il nous parle de “dérive climatique naturelle” et cite Platon en réunion.

Lancer une démarche RSE sans soutien de la direction, c’est comme organiser une mutinerie en chuchotant. Ça part d’une bonne intention, mais ça finit dans un couloir.

Raison #12 : C’est trop flou votre truc

Gouvernance partagée, impact positif, raison d’être, capital naturel…

Non mais c’est quoi tout ce vocabulaire nébuleux ? On ne va pas se lancer dans une démarche si on ne comprend pas 100 % des mots sur la plaquette.

Raison #13 : C’est pas notre cœur de métier

On vend des chaussures, on transporte du poisson, on code des applis… pas des bonnes actions.

Si chacun faisait déjà bien son boulot, le monde irait beaucoup mieux, non ?

Alors la planète, la qualité de vie au travail, les fournisseurs locaux, c’est sans doute important, mais chez nous, ce n’est pas une ligne du business plan.

Raison #14 : On est déjà ISO quelque chose

ISO 9001, 14001 ou même 45001 pour les plus audacieux.

On a les logos, les procédures, les audits. La conformité, c’est notre dada.

La RSE, c’est trop souple, trop vivant, trop participatif.

Raison #15 : On ne veut pas créer de tensions

Si on commence à parler d’égalité salariale, d’utilité sociale ou d’écoconception, ça risque de réveiller des sujets sensibles.

Et là, bon courage.

Mieux vaut garder la paix sociale en dormant sur les questions qui fâchent. Après tout, l’important, c’est l’ambiance (et la cafetière).

Raison #16 : On a peur que ça nous dépasse

On commence avec un compost et on finit à organiser des ateliers de gouvernance horizontale avec des facilitateurs déguisés en mouton. On a vu ça sur Internet, en vrai !

Franchement, on n’est pas prêts à basculer dans le monde de la participation active. Le collectif, c’est bien, mais à petite dose.

Raison #17 : On veut rester neutres

Parler RSE, c’est se positionner. Et se positionner, c’est risquer de déplaire.

On préfère rester sur des sujets sûrs : les nouvelles machines, les chiffres du trimestre et la nouvelle directrice marketing.

La neutralité est une valeur forte chez nous. D’ailleurs, on ne s’engage même pas à souhaiter les anniversaires 🙂

Raison #18 : On a déjà installé un baby-foot

Et on a repeint un mur en vert pomme dans la salle de pause.

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C’est moderne, convivial, et ça fait de jolies stories.

Le bien-être des salariés, on connaît. On préfère miser sur le fun plutôt que sur le sens. Et puis, c’est plus rapide à installer qu’une démarche collaborative.

Raison #19 : Le changement, c’est risqué

Changer de pratiques, c’est bousculer des équilibres.

Et les équilibres, chez nous, sont déjà bien instables. Alors on ne va pas tenter le diable.

On a construit notre boîte sur des habitudes solides : pourquoi les remettre en cause alors qu’elles fonctionnent à peu près ?

Raison #20 : On a essayé une fois, ça n’a pas marché

C’était il y a trois ans. Un atelier participatif un peu flou, avec des post-it et une animatrice super enthousiaste.

Depuis, plus rien.

Donc on a conclu que ce n’était pas fait pour nous. Une seule tentative suffit à clôturer le dossier “transition”.

Raison #21 : On ne veut pas se faire piéger par des labels RSE

Un jour on est “engagés”, le lendemain on se fait épingler par une ONG ou un client qui a lu la charte à l’envers. Trop risqué.

On préfère l’ombre confortable de l’absence de communication. Au moins, on reste à l’abri.

Raison #22 : On préfère investir dans la pub

Faire du fond, c’est bien.

Faire du buzz, c’est mieux. Un bon slogan, un joli visuel, et hop, on coche la case “engagement”.

La transformation interne, ça ne se voit pas tout de suite. Alors que les likes, si.

Raison #23 : Il faut déjà qu’on survive

Quand on rame pour payer les charges, difficile de parler RSE sans être dans le cynisme.

La survie d’abord, l’engagement ensuite.

Mais est-ce que cette logique de court terme ne serait pas justement ce qui nous épuise depuis des années ?

Oh, pardon, on s’égare.

Raison #24 : On n’y croit pas vraiment

Pas par méchanceté. Juste qu’on pense que ce sont des histoires de grandes écoles, de bobos ou d’utopistes en reconversion.

Nous, on est dans le “vrai” monde. Celui où les marges sont serrées et les cafés réchauffés trois fois par jour.

Raison #25 : On ne sait pas par où commencer

Trop de sujets, trop de méthodes, trop d’acronymes. Et personne pour nous expliquer sans jargon. Alors on laisse tomber.

Pourtant, il suffirait peut-être d’un premier petit pas… mais bon, faut déjà choisir la bonne jambe.

Raison #26 : On fait déjà de notre mieux

Et ça devrait suffire. Même si on ne formalise rien, même si on ne mesure rien, on a l’impression d’être “pas si mal”.

La RSE, c’est peut-être pour ceux qui ont encore des progrès à faire. Nous, on est déjà au max de ce qu’on peut donner.

Raison #27 : On attend que le monde change

Parce que si tout le monde faisait un effort, ça irait mieux. Mais on ne va pas commencer les premiers.

On préfère voir si les autres y arrivent.

Pendant ce temps-là, au moins, on est cohérents.

Raison #28 : Notre astrologue nous l’a déconseillé

Mars rétrograde en Vierge, Saturne en carré avec Neptune, et notre maison IV en tension depuis le dernier séminaire d’équipe.

Tous les signes indiquent que ce n’est pas le moment d’ouvrir des débats collectifs !!

On envisage une démarche RSE pour l’année prochaine, quand Mercure sera direct et que le consultant en énergie cosmique aura validé notre vortex d’innovation. En attendant, on médite sur nos indicateurs de performance.

Conclusion

Voilà. 28 bonnes raisons de ne surtout pas faire de RSE dans votre boîte. Certaines sentent le vécu, d’autres un peu moins. Toutes, en tout cas, ont un point commun : elles nous évitent de changer.

Mais si, par hasard, une petite voix vous souffle que “quand même, on pourrait peut-être faire un truc”, sachez qu’on est là pour ça. Sans jugement, sans bullshit, et sans chat aux idées bizarres.

Alors, n’hésitez pas : contactez-nous !