L’échelle d’engagement : un petit outil pour faire parler le silence
Dans une démarche RSE, il y a des moments où le groupe ne sait pas trop quoi dire.
Ou pire : tout le monde dit “oui”, mais on sent bien que l’adhésion n’est pas là.
C’est là qu’un outil tout simple peut faire une vraie différence : l’échelle d’engagement.
Une question, une échelle de 0 à 10, et vous ouvrez un espace de parole plus sincère, plus nuancé, plus utile.
Chez Fertilidée, nous l’utilisons souvent dans nos accompagnements.
Parce qu’elle reflète parfaitement notre posture : accueillir les ressentis, objectiver les perceptions, et construire à partir de là.
C’est quoi, l’échelle d’engagement ?
Le principe est simple.
On pose une question ouverte, et on demande aux participant·es de se positionner sur une échelle de 0 à 10.
Chacun·e choisit un chiffre, puis explique (s’il le souhaite) ce qui motive ce choix, et ce qui pourrait le faire évoluer.
Exemples de questions en contexte RSE :
À quel point vous sentez-vous engagé·e dans la démarche RSE de votre organisation ?
À quel point pensez-vous que votre entreprise est sincère dans ses engagements ?
À quel point vous sentez-vous légitime pour porter ce sujet en interne ?
À quel point êtes-vous prêt·e à agir concrètement sur ce sujet ?
Pourquoi c’est utile ?
Parce que cette échelle permet :
de donner une voix à chacun·e, même aux plus discrets,
de nuancer les ressentis (plutôt que de tomber dans le “ça va” ou “ça va pas”),
de faire émerger des points de blocage sans accusation,
et de prendre le pouls du collectif à un moment donné.
C’est aussi un bon outil pour démarrer un atelier, faire le point à mi-parcours, ou clôturer un accompagnement.
Un outil aligné avec notre posture
Chez Fertilidée, on ne cherche pas à avoir “les bonnes réponses”. On cherche à créer les conditions d’un questionnement sincère, d’une parole posée, et d’un cheminement partagé.
L’échelle d’engagement ne juge pas. Elle accueille là où en est chacun·e, sans forcer, sans dramatiser. Et à partir de là, on peut construire.
Souvent, après un tour de table, on entend :
“Je ne suis qu’à 4, mais si on clarifie mieux le sens de la démarche, je pourrais monter à 7 ou 8.”
Et c’est là que le travail RSE commence vraiment : quand on quitte les intentions abstraites pour parler de ce qui nous empêche — ou nous motive — à agir.
En résumé
Une échelle de 0 à 10, ce n’est pas grand-chose. Mais dans un accompagnement RSE, c’est souvent le déclic qui permet d’ouvrir la parole, de mieux comprendre ce qui se joue, et de construire une dynamique réaliste et motivante.
Et comme souvent chez Fertilidée : ce qui compte, ce n’est pas l’outil, mais la qualité de l’écoute qu’il permet.