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Comment choisir votre consultant.e RSE ? Les questions à se poser !

Temps de lecture : 4 minutes

Comment choisir votre consultant.e RSE ? Les questions à se poser !

Vous avez décidé de lancer ou renforcer votre démarche RSE ? Bonne nouvelle !

Encore faut-il trouver le bon·la bonne partenaire pour vous accompagner.

Et ce n’est pas toujours simple : entre jargon, promesses et approches très différentes, comment choisir un·e consultant·e RSE qui corresponde à vos besoins, à votre culture d’entreprise, et à vos enjeux concrets ?

Cet article vous donne des pistes pratiques et des questions clés à poser pour faire un choix éclairé.

1. Clarifiez vos attentes avant de chercher

Avant même de contacter qui que ce soit, prenez un temps pour poser les bases.

Pourquoi voulez-vous faire appel à un consultant ou une consultante RSE ?

Est-ce pour établir un diagnostic de votre situation actuelle ?

Pour construire une stratégie ?

Pour animer des ateliers, embarquer vos équipes, vous mettre en conformité avec la CSRD ?

Résoudre des problématiques de gouvernance, ou de bien-être dans votre équipe ?

Aller chercher un label RSE ?

Ou tout cela à la fois ?

Autre point crucial : cherchez-vous une intervention ponctuelle ou un accompagnement dans la durée ?

Avez-vous des attentes spécifiques sur certains volets de la RSE (environnement, social, gouvernance…) ou souhaitez-vous une approche plus globale ?

En clarifiant ces points, vous saurez mieux à qui vous adresser — et surtout, vous recevrez des propositions bien plus pertinentes.

2. Intéressez-vous à la méthode

Une fois en contact avec un·e consultant·e, ne vous arrêtez pas au discours général.

Demandez comment il ou elle travaille.

Utilise-t-il un référentiel précis (ISO 26000, ODD, CSRD…) ?

Quelle est sa manière de s’adapter à la réalité des PME, des associations, ou des collectivités, si c’est votre cas ?

Fait-il appel à des outils participatifs ?

Comment sont structurées les étapes de la mission ?

Une méthode claire et adaptée est souvent ce qui distingue un bon accompagnement d’un simple effet d’annonce.

3. Évaluez la posture et les valeurs

La compétence technique ne fait pas tout.

La posture du ou de la consultant·e est tout aussi essentielle.

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La RSE touche souvent à des enjeux sensibles : des tensions internes, des tabous ou encore des incohérences organisationnelles. Cela soulève des questions souvent difficiles !

Il faut donc une personne capable d’écoute, de diplomatie… et de courage, parfois.

Lors de vos échanges, interrogez la personne sur sa vision de la RSE.

Est-ce qu’elle la voit comme une obligation réglementaire, un levier stratégique, un engagement sincère ?

Comment aborde-t-elle les situations où l’entreprise n’est pas encore prête à tout entendre ?

A-t-elle une expérience de la gestion des résistances ou des conflits ?

Ces éléments vous aideront à sentir si vous avez en face de vous un·e véritable partenaire de transformation stratégique, ou un prestataire plus “technique”.

4. Regardez les références… mais pas seulement

Bien sûr, vous pouvez (et devez) demander des exemples de missions similaires, et si possible, entrer en contact avec un ou une cliente précédente.

Cela vous donnera une idée du sérieux, de la fiabilité, des résultats obtenus.

Mais attention : un consultant expérimenté n’est pas toujours le meilleur pour vous.

Un profil plus jeune ou plus “alternatif” peut apporter un regard neuf, une posture plus adaptée à votre culture ou un accompagnement plus humain.

Restez ouvert·e, et ne vous laissez pas impressionner par le seul prestige des références.

Par ailleurs, certains consultants RSE le sont de manière récente, après un parcours entrepreneurial ou managérial très riche, qui pourra vous apporter des bénéfices tangibles dans votre démarche.

5. Pensez au facteur humain, il compte (vraiment !)

Dernier critère, mais pas des moindres : le “fit”.

Vous allez peut-être travailler plusieurs mois ensemble, sur des sujets qui touchent à l’ADN même de votre organisation.

Il est donc essentiel que le courant passe, que la relation soit fluide, et que vous vous sentiez en confiance.

Posez-vous cette question simple après votre premier échange : “Est-ce que je pourrais parler franchement avec cette personne ?

Est-ce que je pourrais lui confier les sujets délicats que je n’ose pas aborder en interne ?” Si la réponse est non, passez votre chemin. Même avec un super CV.

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6. La proximité géographique : un critère, mais pas décisif

Faut-il un consultant basé près de chez vous ?

Pas forcément.

Si certains temps en présentiel sont nécessaires (ateliers, comités, immersion…), beaucoup d’accompagnements peuvent aussi se faire à distance.

Ce qui compte, c’est la disponibilité, la réactivité, et la capacité à s’adapter à votre rythme.

Certaines structures, comme Fertilidée, interviennent partout en France grâce à un collectif organisé en coopérative, qui sait conjuguer présence locale et accompagnement à distance, sans perte de lien.

7. Un·e expert·e de votre secteur, cela dépend !

C’est une question fréquente. Et la réponse dépend… de vos attentes.

Si vous cherchez un accompagnement ultra-technique sur une problématique réglementaire de filière (ex : industrie chimique, transport, agro-alimentaire, secteur bancaire, etc.), une connaissance fine du secteur est évidemment un atout.

Mais dans la plupart des cas, ce n’est pas indispensable.

Un bon consultant RSE doit avant tout maîtriser la démarche, l’animation, l’analyse des enjeux, la structuration des plans d’action.

Le secteur s’apprend ou s’explore au fil du projet.

D’ailleurs, un regard extérieur, relativement candide (sans l’être complètement !), est dans bien des cas un vrai atout. On ose poser les vraies questions.

Chez Fertilidée, nous assumons une posture généraliste et indépendante.

Mais grâce à notre modèle coopératif, nous pouvons mobiliser des expert·es sectoriels parmi nos sociétaires si besoin. C’est la garantie d’un accompagnement cohérent, complet… et toujours sur mesure.

En résumé

Choisir un·e consultant·e RSE, ce n’est pas seulement une affaire de CV, ou de parcours pro.

C’est d’abord une rencontre.

Une question de méthode, de posture, de clarté… et de capacité à travailler ensemble dans un cadre de confiance.

Prenez le temps, posez les bonnes questions, et faites appel à votre bon sens autant qu’à votre grille de critères.

La RSE, après tout, c’est aussi et avant tout une affaire de relations humaines.