Quelle est la posture du consultant RSE idéal ?
Chez Fertilidée, nous ne nous contentons pas de “faire de la RSE”.
Ce qui nous anime, c’est d’aider les organisations à transformer leur manière d’agir, de décider, de coopérer, à partir de là où elles en sont. Bref, d’avoir un maximum d’impact réel. Et cela passe avant tout par une posture.
Une posture à la croisée des chemins : entre consultant, coach et formateur.
Une posture exigeante, qui repose sur des convictions fortes et des pratiques concrètes.
Voici comment nous la définissons.
Être garant·e d’un cadre structurant, sans enfermer
Chaque accompagnement RSE mérite un cadre clair, solide et progressif.
Ce cadre, nous le construisons avec soin :
- référentiels reconnus,
- déroulé méthodologique,
- outils éprouvés,
- étapes clés…
Il nous permet de guider nos clients avec rigueur et sérénité.
Mais ce cadre n’est pas une “prison”.
Il est là pour soutenir la réflexion, pas pour imposer des réponses.
La RSE est hautement contextuelle : tout dépend de votre activité, de votre équipe, de vos intentions.
Le cadre a vocation à ouvrir des espaces de questionnements utiles, y compris les plus délicats.
Car poser une question difficile n’est jamais une agression : c’est souvent le signe qu’il y a quelque chose à regarder, à comprendre, à faire évoluer.
Faire émerger les ressources internes plutôt qu’apporter des solutions toutes faites
Nous croyons profondément que les solutions sont souvent déjà là, dans les équipes, dans les pratiques, dans la culture de l’organisation.
Notre rôle n’est pas de plaquer un modèle, mais d’aider à faire émerger ce qui est déjà présent — parfois en creux, parfois étouffé, parfois non formulé.
Cela suppose de savoir poser les bonnes questions, comme le fait un coach orienté solution.
Des questions qui permettent aux acteurs de se réapproprier leur pouvoir d’agir, de faire des choix conscients, et de construire des trajectoires qui leur ressemblent.
Pratiquer l’écoute active, l’empathie et la confrontation bienveillante
Accompagner une démarche RSE, c’est souvent toucher à des zones sensibles : les incohérences, les paradoxes, les tensions entre image et réalité.
Cela demande une écoute active, une capacité à accueillir sans juger, mais aussi à reformuler, confronter, interroger, sans complaisance.
Nous cultivons une posture d’empathie lucide : comprendre les contraintes sans les cautionner, entendre les freins sans les entériner. C’est ce qui permet d’avancer ensemble, pas à pas.
Être pédagogue sans infantiliser
Parce que la RSE reste encore un sujet flou ou mal compris, nous intégrons à nos accompagnements une dimension pédagogique forte.
Cela passe par des apports clairs, des exemples parlants, des outils concrets.
Mais aussi par le respect du rythme et du niveau de maturité de chacun.
Nous ne croyons pas aux “bons points” ni aux “mauvais élèves”.
Chaque structure avance à sa manière.
Notre rôle est d’éclairer les choix, pas de noter les efforts.
Agir en conscience, pas en surplomb
Nous ne sommes pas là pour dire ce qui est bien ou mal.
Nous sommes là pour mettre en mouvement, en aidant nos clients à relier leurs valeurs, leurs impacts et leurs décisions.
Cela demande de la clarté, de l’exigence, mais aussi une grande humilité.
Notre posture n’est pas celle de l’expert tout-puissant.
Elle est celle du partenaire engagé, lucide, qui aide à accoucher d’un cheminement propre à chaque structure.
Et demain ? Enrichir notre propre posture, ensemble
Nous considérons cette posture comme vivante, perfectible, à enrichir en permanence.
Voici quelques axes que nous cultivons déjà (et que nous voulons renforcer) :
L’intelligence collective, pour embarquer les équipes autrement qu’en descendant une stratégie RSE “clé en main”.
La co-construction avec les parties prenantes, pour que la RSE ne reste pas enfermée dans un comité.
La transparence sur nos limites, car nous ne savons pas tout — mais nous savons chercher, nous entourer, mobiliser notre réseau de sociétaires et partenaires.
La réflexivité, parce que nous aussi, en tant que coopérative, nous avons des questions à nous poser et des pratiques à améliorer.
Conclusion : accompagner sans dominer
Accompagner une démarche RSE, ce n’est pas “savoir pour les autres”.
C’est aider les organisations à se poser les bonnes questions, à nommer ce qui compte pour elles, à assumer leurs contradictions, et à tracer leur chemin vers plus de cohérence.
Chez Fertilidée, c’est cette posture que nous défendons.
Une posture faite de cadre, d’écoute, de respect et d’honnêteté. Parce que c’est, à nos yeux, la seule qui permette une transformation authentique.