Convaincre votre direction de lancer une (vraie) démarche RSE : nos conseils
Lancer une démarche RSE ? Bonne idée.
Convaincre votre direction ? Moins simple.
Entre la peur d’un coût trop élevé, le manque de temps et la crainte du greenwashing, les objections ne manquent pas.
Pourtant, intégrer la RSE dans votre entreprise, ce n’est pas un frein : c’est une opportunité. 📈
Moins de risques, plus d’attractivité, une meilleure résilience… Les entreprises qui s’engagent sérieusement dans la transition ont une longueur d’avance.
Chez Fertilidée, nous accompagnons les TPE et PME pour transformer leur engagement RSE en un levier de performance et d’impact positif.
Dans cet article, on vous donne les arguments et la méthode pour faire adhérer votre direction sans passer pour « l’idéaliste de service ». 🎯
Prêt à convaincre ? C’est parti ! 🚀
Étape 1 : Comprendre les freins de votre direction
Si votre direction n’a pas encore enclenché de démarche RSE, ce n’est pas forcément par opposition.
Souvent, c’est une question de priorités, de méconnaissance ou de freins psychologiques.
Voici les objections les plus courantes… et comment y répondre. 🎯
💰 “Ça va nous coûter trop cher”
Le frein financier est le plus classique.
Mais c’est oublier que la RSE est un investissement rentable.
✅ Réponse :
- Réduction des coûts : économie d’énergie, optimisation des ressources, baisse du turnover…
- Accès à de nouveaux marchés : clients et appels d’offres exigent de plus en plus des engagements concrets.
- Financements et subventions : des aides existent pour accompagner la transition.
⏳ “On n’a pas le temps ni les ressources”
Les dirigeants sont déjà sous l’eau.
La RSE ? Une mission de plus à gérer.
✅ Réponse :
- Débuter petit : inutile de révolutionner l’entreprise en un jour. Mieux vaut commencer par une action concrète et visible.
- S’appuyer sur des experts : chez Fertilidée, nous vous aidons à structurer une démarche réaliste et adaptée.
- Faire de la RSE un levier de simplification : un bon diagnostic RSE permet d’aligner la stratégie de l’entreprise avec ses enjeux, et non d’en faire une contrainte supplémentaire.
📢 “La RSE, c’est juste du marketing”
Personne n’a envie d’être accusé de greenwashing.
Si la direction craint que la RSE ne soit qu’un effet de mode, il faut changer le prisme.
✅ Réponse :
- Une vraie démarche RSE repose sur du concret et du mesurable. Pas sur du blabla.
- Les clients et partenaires veulent des engagements crédibles, pas des slogans creux.
- Des cadres existent pour structurer la démarche (ISO 26000, CSRD, labels…).
🚀 “Ce n’est pas notre priorité”
Traduction : “On verra plus tard”.
Sauf que plus tard, c’est souvent « jamais », et même si ça arrive, il sera peut-être trop tard.
✅ Réponse :
- La réglementation se durcit : mieux vaut anticiper plutôt que subir.
- Les attentes des clients et talents évoluent : ignorer la RSE, c’est prendre le risque d’être à la traîne.
- Les entreprises qui s’engagent aujourd’hui seront plus résilientes demain.
💡 Identifier ces freins, c’est déjà un premier pas.
Maintenant, voyons comment parler le langage de la direction pour lever ces blocages. ⬇️
Étape 2 : Parler le langage de votre direction : chiffres et stratégie
Votre direction veut être convaincue ?
Alors, parlez son langage. 🎯
💡 La clé pour obtenir son adhésion : montrer que la RSE n’est pas une contrainte, mais un levier de performance.
Voici les arguments qui font mouche.
📈 La RSE réduit les risques et booste la rentabilité
La plupart des dirigeants et financiers aiment les chiffres.
Alors, donnez-leur des faits concrets.
✅ Réduction des coûts
- Une entreprise qui optimise ses ressources réduit ses dépenses (énergie, déchets, transport).
- Baisser le turnover et attirer les talents évite des coûts de recrutement élevés.
- Moins d’accidents de travail = moins de charges sociales.
✅ Attractivité et opportunités business
- Selon les études, +/- 70 % des consommateurs privilégient les marques engagées.
- Les appels d’offres publics et privés exigent de plus en plus des engagements RSE.
- Une entreprise perçue comme responsable attire et fidélise mieux ses clients et partenaires.
✅ Anticipation réglementaire
- Le cadre légal évolue vite (CSRD, Taxonomie européenne, loi Climat…).
- Agir maintenant, c’est éviter des amendes et des contraintes futures.
🛠 Montrez des cas concrets d’entreprises gagnantes grâce à la RSE
Votre direction ne veut pas entendre un discours théorique.
Elle veut des preuves.
💡 Exemples inspirants
- Patagonia : croissance et fidélisation des clients grâce à un modèle engagé 🌱.
- Interface (moquettes) : zéro déchet, moins de coûts, plus de compétitivité.
- PME françaises ayant obtenu des labels RSE et gagné en visibilité.
🎯 Vous pouvez aussi montrer ce que font vos concurrents !
Si d’autres entreprises de votre secteur prennent le virage RSE, c’est qu’il y a une raison.
Votre direction ne voudra pas être à la traîne.
👥 Mettez en avant les attentes des parties prenantes
Votre direction écoute ses clients, ses investisseurs, ses équipes.
Bonne nouvelle : tout ce monde attend plus d’engagement.
✅ Les consommateurs veulent du concret
- 8 Français sur 10 jugent la transition écologique insuffisante.
- Ils privilégient les marques qui ont une vraie démarche.
✅ Les salariés aussi
- 1 actif sur 2 se dit prêt à quitter son poste si son entreprise ne prend pas en compte les enjeux environnementaux et sociaux.
- Une entreprise engagée, c’est moins de turnover et plus de motivation.
✅ Les investisseurs ne plaisantent plus avec la RSE
- L’ESG (critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) devient un critère central pour les financeurs.
- Les fonds d’investissement et les banques favorisent les entreprises engagées.
💡 Une démarche RSE bien pensée, c’est un atout stratégique.
Maintenant que vous avez les bons arguments, voyons comment éviter le piège du greenwashing. ⬇️
Étape 3 : Démontrer qu’une démarche RSE sincère, ce n’est pas du greenwashing
Votre direction a peut-être une crainte :
“Faire de la RSE juste pour l’image, c’est risqué.”
Et elle a raison.
Les consommateurs, les médias et les ONG traquent les fausses promesses.
❌ Promettre sans agir, c’est contre-productif.
Mais bien structurer sa démarche, c’est un atout solide.
Voici comment rassurer votre direction et lui montrer qu’une RSE sincère est un vrai levier stratégique.
🛠 1. Ne pas partir dans tous les sens : structurer la démarche
Une vraie stratégie RSE ne se limite pas à un potager sur le toit ou à un post LinkedIn sur le recyclage.
✅ La bonne approche :
- Faire un diagnostic RSE 📊 → Identifier les vrais enjeux de l’entreprise.
- Fixer des objectifs clairs et mesurables 🎯 → Réduction d’émissions, impact social, gouvernance…
- S’appuyer sur des cadres reconnus 🏆 → Labels (EcoVadis, B Corp, Engagé RSE, Lucie), normes (ISO 26000), reporting (CSRD).
🎯 Objectif : montrer à votre direction que la RSE, ce n’est pas du “feel-good”, mais une vraie démarche pilotée avec méthode.
📊 2. Apporter des preuves concrètes et éviter la com’ creuse
Les clients et partenaires veulent du factuel.
La direction aussi.
✅ Ce qui fonctionne :
✔️ Afficher des résultats chiffrés 📊 (baisse des émissions, impact social…)
✔️ Publier des rapports RSE transparents
✔️ Mettre en avant des actions tangibles plutôt que des slogans vagues
❌ Ce qui ne passe plus :
❌ Dire “On est éco-responsable” sans preuve
❌ Utiliser des labels non vérifiés
❌ Surcommuniquer sur une action minime sans engagement global
⚠️ 3. Expliquer les risques d’une démarche superficielle
Ne pas prendre la RSE au sérieux coûte cher.
📉 Les risques du greenwashing :
🚨 Perte de crédibilité → Clients et médias ne sont pas dupes
🚨 Méfiance des investisseurs → ESG devient un critère clé
🚨 Sanctions légales → La publicité trompeuse est de plus en plus encadrée
💡 Rassurez votre direction :
Une démarche RSE sincère protège l’image de l’entreprise, évite les bad buzz et crée une vraie valeur ajoutée.
🎯 Maintenant que la direction est convaincue de la nécessité d’une RSE sincère, il faut lui proposer une approche pragmatique et progressive.
C’est ce qu’on voit tout de suite. ⬇️
Étape 4 : Proposer une approche progressive et pragmatique
Convaincre la direction, ce n’est pas seulement gagner un débat.
C’est lui donner une vision claire et actionnable.
💡 Bonne nouvelle : la RSE ne se fait pas en un jour.
Inutile de tout révolutionner immédiatement.
L’important, c’est d’amorcer la démarche intelligemment.
Voici comment y parvenir. 🎯
🏁 1. Ne pas tout changer d’un coup, mais commencer par des actions ciblées
Si vous proposez un plan trop ambitieux, votre direction risque de paniquer.
Mieux vaut débuter par des actions à fort impact, mais faciles à mettre en place.
✅ Exemples concrets pour amorcer la démarche :
✔️ Faire un diagnostic RSE pour voir où en est l’entreprise 📊
✔️ Mettre en place une politique d’achats responsables 🛒
✔️ Optimiser l’efficacité énergétique des locaux 💡
✔️ Déployer un plan de mobilité durable pour les salariés 🚲🚉
🎯 Objectif : prouver rapidement que la RSE n’est pas une usine à gaz, mais un levier d’amélioration concret.
🛠 2. S’appuyer sur un diagnostic RSE pour structurer la démarche
Votre direction veut de la clarté et du concret.
Alors ne partez pas à l’aveugle.
Un diagnostic RSE, c’est le point de départ idéal pour :
🔍 Identifier les priorités réelles de l’entreprise
📊 Avoir des données mesurables pour convaincre
🎯 Définir un plan d’action aligné avec la stratégie globale
Chez Fertilidée, nous accompagnons les entreprises entre autres dans cette première étape clé.
Un bon diagnostic permet de structurer une démarche efficace et crédible.
👥 3. Constituer un groupe pilote pour enclencher la dynamique
La RSE ne doit pas être un projet porté par une seule personne.
Si vous voulez impliquer durablement la direction, il faut créer une dynamique collective.
✅ Idée : Former un groupe de travail interne
- Selon la taille de votre entreprise, 2, 5 à 10 volontaires de différents services
- Des réunions courtes mais régulières
- Un premier objectif clair et atteignable
💡 Pourquoi ça marche ?
Ça prouve que l’engagement vient aussi des équipes.
Ça structure la démarche sans alourdir la charge de travail.
Ça permet d’avoir des premiers résultats concrets à montrer à la direction.
📈 4. Aligner la RSE avec les objectifs business
La direction doit voir un intérêt stratégique à cette démarche.
Si elle perçoit la RSE comme un projet isolé ou idéaliste, elle ne s’y engagera pas.
✅ Comment rendre la RSE compatible avec la stratégie de l’entreprise ?
✔️ Lier la RSE aux enjeux économiques et commerciaux
✔️ Insister sur les bénéfices en termes de gestion des risques et d’attractivité
✔️ Montrer comment elle peut renforcer la compétitivité et l’image de marque
💡 Exemple :
Si votre entreprise dépend de fournisseurs de matières premières, une démarche RSE peut sécuriser ses approvisionnements en intégrant des critères de durabilité et d’éthique.
🎯 La clé : donner une vision progressive et réaliste.
Votre direction sera plus réceptive si vous montrez que la RSE s’intègre naturellement dans la stratégie de l’entreprise.
🚀 Dernière étape : passer à l’action et enclencher la transition. ⬇️
Conclusion : à vous de jouer !
Convaincre votre direction de lancer une (vraie) démarche RSE, ce n’est pas une mission impossible.
C’est une question de langage, de stratégie et de pragmatisme.
🎯 Récapitulons les étapes clés :
✅ Identifier les freins et préparer les bons arguments.
✅ Parler le langage de la direction : chiffres, stratégie, rentabilité.
✅ Montrer que la RSE crédible ≠ greenwashing : elle doit être structurée et mesurable.
✅ Proposer une approche progressive : commencer par des actions ciblées et créer une dynamique interne.
💡 Votre atout ?
Les entreprises qui prennent ce virage aujourd’hui auront une longueur d’avance demain.
Ne pas bouger, c’est prendre le risque de subir (pression réglementaire, perte de compétitivité, crise de recrutement…).
👉 Besoin d’un coup de pouce ?
Chez Fertilidée, nous accompagnons les TPE et PME dans leur transition, avec méthode et impact.
Un diagnostic RSE, un plan d’action réaliste, un groupe pilote pour engager votre équipe…
On vous aide à structurer votre démarche pour convaincre en interne et agir efficacement.