La matrice d’Eisenhower… version RSE !
Prioriser ses actions sans perdre le sens, voilà la promesse de cet outil.
Quand on se lance dans une démarche RSE, les idées fusent.
Les chantiers à ouvrir semblent nombreux, les sujets importants, et les attentes multiples.
On veut bien faire, tout de suite.
Résultat : surcharge, dispersion, frustration… et parfois immobilisme.
C’est pour éviter cela que chez Fertilidée, on aime mobiliser des outils simples, visuels et efficaces pour aider les équipes à faire des choix éclairés.
Parmi eux, la matrice d’Eisenhower, revue à la sauce RSE, est une alliée précieuse.
Un outil historique… né au cœur du pouvoir US
La matrice d’Eisenhower tire son nom de Dwight D. Eisenhower, général américain devenu président des États-Unis dans les années 1950.
Dirigeant militaire puis politique, il était réputé pour son efficacité dans la gestion du temps et des priorités.
Il aurait formulé cette idée simple, devenue célèbre :
“Ce qui est important est rarement urgent, et ce qui est urgent est rarement important.”
Cette phrase est à l’origine de la matrice dite “urgent / important”, qui aide à trier les tâches pour mieux décider et déléguer.
Un outil de gestion du temps devenu un classique… mais qui mérite d’être adapté quand on parle de RSE.
En RSE, une autre grille s’impose
Dans une démarche de responsabilité sociétale, les urgences sont parfois imposées de l’extérieur (crise climatique, contraintes réglementaires, pression médiatique…), tandis que l’importance réelle se mesure à l’impact sur les parties prenantes, l’environnement ou le long terme.
C’est pourquoi nous proposons souvent une version revisitée de la matrice d’Eisenhower, avec deux autres axes :
Impact sur les enjeux RSE
Faisabilité (ou effort / ressources mobilisables)
Comment ça marche ?
On trace une matrice en 4 cases, selon le modèle ci-dessous :
Pourquoi c’est utile en RSE ?
Parce que cela aide à :
Canaliser l’énergie collective sur ce qui a du sens,
Sortir de l’activisme RSE (faire beaucoup de petites choses qui impressionnent mais changent peu),
Assumer des choix clairs (plutôt que vouloir tout traiter en même temps),
Et surtout : mettre les équipes en situation de décider ensemble, avec des critères partagés.
Un outil cohérent avec notre posture
Chez Fertilidée, nous ne disons pas aux équipes “ce qu’il faut faire”.
Nous créons les conditions pour qu’elles se posent les bonnes questions, fassent émerger leurs propres priorités, et construisent des trajectoires réalistes et engagées.
La matrice d’Eisenhower RSE, utilisée en atelier ou en comité, devient alors plus qu’un outil : un moment de clarté stratégique collective.
En résumé
La matrice d’Eisenhower, inspirée par un président américain et adaptée à la RSE, permet de voir clair, agir juste et avancer ensemble.
Pas besoin de se lancer dans des tableurs complexes ou des analyses interminables : avec deux critères simples — impact et faisabilité —, vous pouvez déjà faire des choix puissants.
Et comme souvent en RSE, ce ne sont pas les outils qui font la différence… mais la posture avec laquelle on les utilise.