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Baromètre RSE 2024 | un Déclic et de nouvelles Opportunités

Temps de lecture : 12 minutes

Baromètre RSE 2024 | un Déclic et de nouvelles Opportunités

En avril dernier, Vendredi, une start-up spécialisée dans l’accompagnement des sociétés éco-responsables, a levé le voile sur les résultats de son baromètre RSE 2024.

Réalisée en partenariat avec Kantar et 11 partenaires, cette étude était très attendue. Pour cause, la dernière édition de 2022 avait révélé un tableau contrasté.

L’engagement des entreprises avait certes augmenté, mais pas assez rapidement, ni assez loin.

Cette année, en 2024, la conclusion est résolument positive. Cette enquête montre une véritable accélération de la transition sociale et environnementale.

Mais comment la responsabilité sociétale s’intègre-t-elle dans le fonctionnement économique des sociétés ? Quelles démarches RSE prennent de l’ampleur ? Quels obstacles subsistent encore ? Fertilidée décrypte pour vous les enseignements clés de ce rapport !

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Baromètre RSE 2024 : la responsabilité sociétale s’impose au cœur des sociétés françaises

Une politique durable au centre des projets d’entreprise

Depuis quelques années, plusieurs études montrent que les entreprises françaises tendent à centraliser leurs initiatives écologiques. C’est le cas du baromètre des directions de l’engagement 2022. D’après ce rapport, les défis liés au développement durable tendent à être regroupés plus régulièrement au sein d’une même direction. Cette dernière, dite « direction de l’engagement », administre plusieurs leviers tels que la RSE, le mécénat ou encore la mobilisation des collaborateurs.

“La direction de l’engagement social, territorial et environnemental Groupe a été créée en 2020 à l’occasion de la nouvelle organisation du Groupe SNCF présidé par Jean-Pierre Farandou. La stratégie RSE est placée au cœur du projet d’entreprise.” Laetitia Gourbeille – déléguée générale fondation SNCF.

Le baromètre publié par Vendredi et Kantar vient confirmer cette tendance. L’étude dévoile que 29 % des organisations participantes rattachent la responsabilité sociétale à leur direction. 31 % d’entre elles ont même créé un département exclusivement dédié à cette mission.

Ainsi, en 2024, plus de la moitié des sociétés françaises ont intégré les préoccupations environnementales et sociales à leur fonctionnement. La question de l’engagement semble bel et bien en train d’évoluer.

L’éco-responsabilité devient un pivot stratégique

L’enquête annonce une autre évolution favorable à l’accélération de la transition. La RSE est désormais présente dans les comités exécutifs (COMEX) de 70 % des sociétés. Deux ans plus tôt, seulement 63 % des organisations interrogées étaient dans ce cas de figure.

Ce diagramme présente le pourcentage des entreprises qui ont fait le choix de rattacher la RSE au comité exécutif (COMEX). Il montre une évolution significative avec 63% d’organisations concernées en 2022 et 8% de plus en 2024.
La RSE au cœur de la stratégie des entreprises. Diagramme réalisé à partir des informations recueillies dans le rapport du baromètre RSE 2024 publié par Vendredi.

Ces résultats sont très encourageants pour un avenir plus soucieux de l’environnement. En effet, avoir un COMEX impliqué dans la stratégie des entreprises, c’est bénéficier : 

  • d’un meilleur soutien avec un comité directeur favorable aux enjeux environnementaux et sociaux ;
  • de ressources plus conséquentes incluant un budget spécifique pour la RSE ; 
  • d’une meilleure connaissance du sujet par les parties prenantes se traduisant par une implication plus forte des salariés.

Autant d’avantages qui sauront convaincre les entreprises qui n’ont pas encore sauté le pas.

Des ressources supplémentaires allouées à la transition écologique

Le baromètre de cette année met aussi en évidence une progression des ressources allouées au sujet. Il révèle que 78% des compagnies interrogées disposent désormais d’une équipe affectée aux actions responsables. Un chiffre en hausse de 8 % en seulement deux ans.

Les progrès touchent également les ressources financières. Si en 2022, 68% des compagnies attribuaient un budget à la responsabilité sociétale, elles sont désormais 76% à le faire. Ce succès est encore plus marquant lorsqu’on examine les réponses des très petites entreprises (TPE). Avec moins de 10 salariés et un chiffre d’affaires plus faible, deux tiers d’entre elles dédient tout de même des fonds pour la RSE.

Ce diagramme permet de visualiser deux informations clés. D'une part, l'évolution de la proportion de sociétés qui ont une équipe dédiée à la RSE. En 2022, 70% des organisations fonctionnaient de cette manière, contre 78% en 2024. D'autre part, cette représentation illustre l'évolution des budgets alloués à la responsabilité sociétale. En 2022, 68% des entreprises dédiaient des fonds à ce sujet, contre 76% en 2024.
Les ressources consacrées à la RSE augmentent. Diagramme réalisé à partir des informations recueillies dans le rapport du baromètre RSE 2024 publié par Vendredi.

Enfin, le rapport de Vendredi dévoile une tendance à la hausse des enveloppes financières destinées aux démarches durables. Ainsi, en 2024, 20% des entreprises interrogées bénéficient d’un budget annuel supérieur à 50 000 €. C’est 5% de plus que dans l’échantillon précédent. De quoi établir un cadre plus favorable pour une transition réussie.

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Baromètre RSE 2024 : une transformation plus complète et plus durable des entreprises

Les exigences légales : catalyseurs d'une politique verte

Si le COMEX représente un soutien important aux pratiques durables, les obligations légales restent le principal moteur de changement. Cette tendance ressort essentiellement pour les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les grands groupes, principaux concernés par ces nouvelles lois.

En 2022, le précédent baromètre soulignait déjà l’impact positif de la législation sur le passage à l’action des entreprises. Néanmoins, seulement 24% des répondants considéraient ce cadre comme un moteur puissant. La publication de nouveaux textes, comme la directive européenne CSRD (corporate sustainability reporting directive), a marqué une avancée significative. En 2024, près de la moitié des organisations consultées considèrent la réglementation comme le principal catalyseur de transition.

Le cadre législatif impacte positivement l’engagement des sociétés. Diagramme réalisé à partir des informations recueillies dans le rapport du baromètre RSE 2024 publié par Vendredi.

Ainsi, la mise en place de pratiques durables dans les sociétés françaises de plus de 250 salariés est sur le point de devenir la norme. Mais l’engagement sociétal n’est pas qu’une affaire de grandes entreprises. Le baromètre RSE 2024 montre que les petites structures agissent déjà à leur échelle. La maturité des grands groupes pourrait bien être source d’inspiration pour une transformation encore plus profonde des TPE et des PME.

Profitabilité et réponse à l’urgence : d’autres leviers de la transition sociétale

L’adoption d’actions responsables dans les sociétés françaises n’est pas uniquement due au cadre législatif. Les résultats du rapport indiquent que l’image de marque est la motivation principale des organisations répondantes. Il semblerait que ces dernières ont pris conscience de l’importance de leur implication pour répondre au marché actuel.

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En effet, et comme le souligne l’enquête SSI (sustainability sector index 2023) de Kantar, les attentes des consommateurs ont changé. L’environnement est devenu le sujet de préoccupation principal des français. Ainsi, en 2024, 62% des entreprises se disent motivées par l’amélioration de leur image. Ce chiffre est en hausse de 10% par rapport au précédent baromètre.

L’image de marque : principal vecteur de l’engagement des entreprises. Diagramme réalisé à partir des informations recueillies dans le rapport du baromètre RSE 2024 publié par Vendredi.

D’autres buts sont mis en avant dans le rapport publié par Vendredi. Beaucoup restent liés à la rentabilité et la compétitivité des organisations répondantes. La fidélisation et la rétention de talents est toujours une motivation importante de la politique d’entreprise. Une manière de s’adapter à la fois aux attentes de leurs salariés et de diminuer les coûts de recrutement.

Heureusement, l’urgence sociale et environnementale reste un moteur très important des démarches écologiques dans 52% des cas. Petits ou grands groupes réalisent l’impact de leurs activités sur l’environnement et la société. Ils prennent progressivement conscience de l’importance de leur engagement.

Les parties prenantes : un atout de plus en plus exploité par les entreprises

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La mobilisation des parties prenantes internes est essentielle pour une transition sociale et environnementale réussie. Les sociétés l’ont compris et impliquent plus régulièrement leurs salariés dans leur politique responsable. 

Néanmoins et assez logiquement, les plus petites structures sont celles qui parviennent à mobiliser plus massivement leurs équipes. En deux ans, 10% de TPE supplémentaires impliquent presque tous leurs salariés. Les grands groupes interrogés, en dépit de difficultés plus importantes, progressent également. La majorité d’entre eux affirment rallier au moins un quart de leurs salariés au sujet. En 2022, ils étaient seulement 28% dans ce cas.

En ce qui concerne les parties prenantes externes, leur implication est directement liée à la taille des firmes interrogées.

Dans les petites entreprises, les consommateurs et les clients sont les partenaires les plus impliqués. Ces aspects sont directement connectés à l’importance de l’image de marque évoquée plus tôt.

Dans les grands groupes, ce sont les financeurs, actionnaires et investisseurs qui occupent la première place. Cet aspect s’explique en partie par les réglementations telles que la SFDR (sustainable finance disclosure regulation). Cette dernière vise à encourager les financeurs à prendre en compte les enjeux sociaux et environnementaux dans leurs décisions d’investissement.

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Les chiffres clés de la RSE en 2024 : les pratiques sociétales des petites et grandes structures françaises

Les sociétés réduisent leur impact environnemental

Afin de minimiser leur empreinte écologique, de plus en plus d’entreprises réalisent un bilan de GES (gaz à effet de serre). Cette progression est largement encouragée par la législation en vigueur pour les organisations de plus de 500 salariés. Avec l’obligation d’examiner leurs émissions tous les quatre ans, seuls 1% des grands groupes déclarent ne pas prévoir de mesurer leur empreinte carbone.

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Un autre aspect marquant de cette enquête est la progression de l’engagement des petites structures. Même en l’absence de contraintes légales, un tiers des TPE et près de deux tiers des PME ont choisi d’évaluer leur impact écologique. Une nette progression par rapport à 2022.

Ce diagramme permet de visualiser deux informations clés. D'une part, l'évolution du pourcentage de TPE ayant déjà réalisé un bilan carbone. En 2022, 20% des répondants étaient dans ce cas de figure. En 2024, ce chiffre est en hausse de 13%. D'autre part, cette représentation illustre l'évolution du pourcentage de PME ayant déjà mesuré leurs émissions de GES. En 2022, 40% de ces structures étaient dans ce cas. En 2024, elles sont désormais 62%.
La réalisation d’un bilan carbone dans les petites entreprises françaises. Diagramme réalisé à partir des informations recueillies dans le rapport du baromètre RSE 2024 publié par Vendredi.

Le baromètre RSE 2024 précise aussi les différentes pratiques environnementales mises en œuvre. Les résultats publiés révèlent que les sujets de la mobilité durable et des achats responsables sont largement plébiscités. Et c’est une excellente nouvelle ! En se tournant vers une économie circulaire, les firmes françaises ont l’opportunité de jouer un rôle à plus grande échelle pour un avenir durable et équitable.

Les grandes entreprises à l'avant-garde des enjeux sociaux

L’égalité des genres est le thème central de la majorité des sociétés françaises.

Les grands groupes sont par ailleurs ceux qui agissent le plus autour du sujet. Leur implication s’explique encore une fois par l’influence du cadre légal. La loi du 5 septembre 2018, impose la mesure d’un index égalité professionnelle à toutes les entreprises d’au moins 50 salariés. Cet indicateur a pour but de lutter contre les inégalités salariales entre les femmes et les hommes.

Les résultats de l’étude de Vendredi montrent sans surprise que 100% des grandes entreprises et 97% des ETI ont calculé et publié cet index. Le sujet n’est pas pour autant écarté des plus petites structures. Un quart des TPE interrogées déclarent avoir évalué les disparités de genre alors qu’elles n’y sont pas contraintes.

Ce diagramme permet de visualiser deux informations clés. D'une part, l'évolution du pourcentage d'entreprises qui ont déjà mesuré leur index égalité professionnelle. En 2022, 63% des répondants étaient dans ce cas de figure. En 2024, ce chiffre est en hausse de 10%. D'autre part, cette représentation se concentre sur la même information uniquement dans le cadre des TPE. En 2022, 15% des toutes petites entreprises avaient mesuré leur index. En 2024, elles sont désormais 24%.
La mesure de l’index égalité professionnelle dans les entreprises Diagramme réalisé à partir des informations recueillies dans le rapport du baromètre RSE 2024 publié par Vendredi.

Le baromètre souligne encore que d’autres thématiques sociales sont en progression dans les entreprises. C’est le cas des risques psychosociaux ainsi que de la diversité socio-économique.

Les firmes françaises s’investissent pour l’intérêt général

Les résultats du baromètre RSE 2024 prouvent qu’une grande majorité d’entreprises ont à cœur d’agir pour le bien commun. 78% d’entre elles mettent en place des actions d’engagement solidaire ou de philanthropie. 

La collecte de matériel est l’action sociétale la plus plébiscitée par les organisations interrogées. Facile à mettre en œuvre, elle présente aussi l’avantage d’avoir un impact concret et visible. Néanmoins, d’autres actions sont également en progression. C’est le cas des évènements caritatifs qui sont approuvés par 57% des répondants, soit 8% de plus qu’en 2022.

Cette infographie permet de visualiser les trois actions sociétales prioritaires en fonction des structures interrogées. Dans le cas des TPE, le mentorat arrive en tête (43%) suivi par les missions en association (42%) et le mécénat de compétences (42%). Dans le cas des PME, c’est la collecte de matériel ou de produits qui arrive en première position (56%). Cette action est directement suivie par les missions en association (42%) et le mentorat (36%). Au niveau des ETI, les évènements caritatifs sont les plus plébiscités (73%), suivis par la collecte de matériel ou de produits (72%) et le mentorat (41%). Enfin, dans le cas des GE, c’est la collecte de matériel ou de produits (79%) qui est en tête. Arrive ensuite les évènements caritatifs (75%) et le mentorat (70%).
Le top 3 des actions sociétales selon la taille des entreprises. Infographie réalisée à partir des informations recueillies dans le rapport du baromètre RSE 2024 publié par Vendredi.

La mise en place de jours d’engagement au travail reste par contre assez peu répandue. Moins d’un tiers des entreprises organisent ces journées. Pourtant, ces dernières sont bénéfiques à plusieurs niveaux. Elles apportent : 

  • un meilleur engagement des salariés qui peuvent se sensibiliser ou passer à l’action pour des causes qui les touchent ; 
  • une mobilisation pour les associations qui agissent au quotidien pour l’intérêt général ; 
  • une meilleure image des entreprises qui incarnent leurs engagements.
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La bonne nouvelle qui ressort de cette étude, c’est que les jours d’engagement au travail ont de beaux jours devant eux. En effet, 28% des répondants souhaitent en proposer à leurs équipes. 

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Baromètre RSE 2024 : freins et opportunités pour une transition plus marquée

Un manque de moyens dédiés à la responsabilité sociétale toujours présent

Comme en 2022, 82% des organisations interrogées citent le manque de temps et d’équipe comme le principal frein à la mise en œuvre d’une politique durable. La majorité d’entre elles déclarent également manquer de budget pour mener des actions concrètes.

Cette infographie permet de visualiser les trois freins prioritaires à une politique durable en fonction des structures interrogées. Dans le cas des TPE, le manque de budget arrive en tête (40%) suivi par le manque de temps et d’équipe (30%) et les difficultés pour mesurer l’impact / le ROI (25%). Dans le cas des PME, c’est le manque de temps et d’équipe qui arrive en première position (43%). Cette action est directement suivie par les difficultés pour mesurer l’impact / le ROI (29%) et le manque de budget (29%). Au niveau des ETI, le manque de temps et d’équipe sont les freins les plus importants (“_%), suivis par les difficultés pour mesurer l’impact / le ROI (28%) et le manque de budget (28%). Enfin, dans le cas des GE, c’est le manque de temps et d’équipe (41%) qui est en tête. Arrive ensuite la difficulté à impliquer le management intermédiaire (36%) pour terminer par le manque de budget et les difficultés pour mesurer l’impact / le ROI (30%).

Par ailleurs, petites et grandes structures évoquent toutes une difficulté à mesurer les résultats de leurs initiatives. Ces écueils pourraient résulter d’une utilisation limitée d’outils de mesure. En effet, l’étude publiée par Vendredi souligne que seulement 62% des entreprises intègrent des indicateurs d’impact dans leurs KPIs (Key Performance Indicators). C’est peu en regard de l’importance de ces critères pour visualiser l’efficacité des actions mises en place.

Pourtant, leur utilisation présente de nombreux avantages : 

  • l’augmentation de la productivité ;
  • la réduction des coûts ;
  • l’anticipation plus efficace des risques ; 
  • le gain d’un avantage concurrentiel et l’accès à de nouveaux marchés ; 
  • l’implication accrue du comité de direction ; 
  • le renforcement de la confiance des parties prenantes ; 
  • la mobilisation accrue des financeurs.

La transition des entreprises vers une démarche RSE plus complète nécessite donc de relever deux défis majeurs :

  • d’une part, l’augmentation des budgets, du temps et des effectifs consacrés à cette politique,
  • d’autre part, l’amélioration de la structuration et de la mesure des actions sociétales.

La nécessaire mobilisation des salariés

Si les indicateurs RSE 2024 montrent une amélioration de l’implication des équipes, les sociétés peinent toutefois à activer pleinement ce levier. En 2022, 29% des organisations considéraient leurs salariés comme des moteurs de leur politique sociétale. Deux ans plus tard, seulement 17% partagent ce sentiment.

Pourtant, les avantages d’une implication des employés sont nombreux :

  • Une compréhension approfondie de la stratégie d’entreprise favorise une participation plus active des équipes.
  • L’association à des dispositifs de mobilisation écologique instaure un nouveau rapport au travail et un meilleur attachement à la société.
  • La connaissance des actions écologiques mises en place diminue le sentiment d’éco-anxiété.
  • L’inclusion de l’ensemble des acteurs favorise l’émergence d’une culture partagée et offre une légitimité à la politique RSE.

Une accélération de la transition ne sera pas possible sans inclure l’ensemble des parties prenantes des entreprises. L’enjeu pour les années à venir est donc de mobiliser davantage et de mettre les salariés en capacité d’agir. 

Des sujets et des pratiques sociétales encore peu abordés

Le baromètre RSE 2024 démontre que certaines thématiques environnementales et sociales ne sont pas suffisamment prises en compte

La question de l’aide et l’insertion des réfugiés est la cause la moins traitée au sein des entreprises répondantes. Seulement 8% d’entre-elles s’engagent sur le sujet.

Les actions d’inclusions des personnes LGBTQIA+ sont peu traitées. Elles concernent moins de 20% des compagnies interrogées. Ainsi, pour une transformation sociétale plus complète à l’avenir, il sera nécessaire d’inclure davantage ces thèmes dans les stratégies durables.

Bien qu’elle soit peu exploitée en 2024, la contribution carbone peut être également un levier intéressant pour accompagner la transition. Cette démarche, consiste à financer des projets dont l’objectif est d’ éviter ou de séquestrer des gaz à effet de serre (GES). En investissant dans des crédits carbone, les entreprises soutiennent des initiatives vertes. Il peut s’agir de projets de reboisement, de conservation de forêts ou encore de développement d’énergies renouvelables. 

Actuellement, seules 21% des entreprises ont déjà participé à cette solution. Les contraintes budgétaires étant plus fortes pour les petites structures, ce sont principalement les grands groupes qui sont en mesure de passer à l’action. Cette démarche collective est bénéfique à plusieurs égards et mérite d’être encouragée. Elle offre notamment l’opportunité de :

  • contribuer au bien commun ; 
  • d’améliorer l’image de marque de l’entreprise ;
  • renforcer la relation de confiance avec les collaborateurs.

Pour terminer, l’enquête menée par Vendredi et Kantar met en lumière d’autres pistes d’amélioration. Parmi celles-ci, l’obtention de labels et de certifications représente une autre opportunité à saisir. En 2024, 39% des entreprises interrogées n’en ont pas encore obtenu.

En comparant les résultats de l’édition 2022 avec ceux de ce nouveau baromètre, Vendredi et Kantar présentent les évolutions récentes en matière de développement durable en France. Leurs travaux fournissent des données fiables sur les politiques RSE actuelles, offrant à chaque entreprise l’opportunité de s’approprier et de renforcer ses initiatives durables. Bien plus qu’une simple étude, ce rapport est sans aucun doute un outil concret pour accélérer la transition écologique des sociétés françaises. 


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