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L'avenir de notre alimentation
Aujourd’hui, nous sommes face à un constat alarmant de notre système alimentaire. Les menaces qui pèsent sur lui sont nombreuses.
Tour d’horizon !


L’alimentation constitue le premier poste responsable des émissions de gaz à effet de serre en France, soit 25% des émissions totales (source : ADEME, 2012).
L’agriculture a été adoptée par l’Homme depuis plus de 13.000 ans, afin de subvenir à ses besoins primaires. Avec l’accélération de la technologie et la volonté de produire en abondance, ce domaine a dérivé au cours des 70 dernières années vers une production intensive, qui a de multiples conséquences sur la pérennité de notre environnement :
- Pollution du sol : apports d’azote ou de chaux, lessivages, intrants chimiques, etc.
- Pollution de l’eau : effluents d’élevage, intrants chimiques, etc.
- Pollution de l’air : transports, fermentations entériques des ruminants, etc.
- Érosion de la biodiversité : intrants chimiques, labour des sols, suppression des habitats naturels, etc.
L’agriculture est un secteur qui peine à attirer les jeunes pour renouveler sa population active.
Plus de 100.000 exploitations agricoles ont arrêté leur activité, entre 2010 et 2020.
Les conditions de travail en agriculture sont aujourd’hui dégradées :
- Un impact fort sur la qualité de vie : un rythme de travail soutenu, des exploitations agricoles pas toujours conformes aux normes (faute de moyens) et un métier souvent physiquement pénible.
- Des rémunérations très inégales selon les filières et des agriculteur.rice.s vivant sous le seuil de pauvreté (moins de 918€ par mois) pour un quart d’entre eux !
- Une dépendance financière vis-à-vis des multinationales, des produits phytosanitaires, des intrants, du matériel agricole…
Cela a donc renforcé une dépendance économique accrue aux autres pays et une logistique plus complexe et plus énergivore.
Plus un aliment est transformé de manière industrielle, plus il est susceptible d’avoir un effet néfaste sur la santé, surtout s’il est consommé régulièrement.
En effet, un produit ultra-transformé contient souvent du sucre, du sel, des acides gras ajoutés, mais aussi des ingrédients qu’on ne trouve pas dans sa cuisine, comme des huiles hydrogénées, des isolats de protéines et des additifs (arômes artificiels, émulsifiants, colorants, édulcorants, épaississants, gélifiants, conservateurs, etc.).
Or, aujourd’hui, les aliments ultra transformés représentent 80% de l’offre alimentaire dans les supermarchés (y compris dans les rayons diététique, bio ou végétarien) ! Ces produits sont omniprésents dans notre quotidien.
Les conséquences sur la santé publique sont déjà alarmantes.
En effet, en 2020, plus de 8,5 millions de Français.es souffrent d’obésité, soit 17% de la population. Ce chiffre est 2 fois plus élevé qu’en 1997 (source : ObEpi-Roche 2020).
L’augmentation de la prévalence de l’obésité entraîne l’apparition de maladies associées, telles que le diabète de type 2 mais aussi l’augmentation du risque de maladies cardio-vasculaires (hypertension artérielle, insuffisance cardiaque, AVC, etc.).


Le Saviez-vous ?
Un avocat voyage 10.000 km pour arriver jusque dans votre assiette et nécessite 1.000 litres d’eau par kilo à produire
Toutes et tous concerné.e.s !
Vous n’y dérogerez pas, l’alimentation, c’est l’affaire de toutes et tous !
Hippocrate l’avait très justement souligné au Ve siècle avant JC : « Notre alimentation est notre première médecine ».
Et pour cause ! Se nourrir est l’un de nos besoins fondamentaux, si ce n’est LE besoin fondamental.
Le choix de son alimentation est l’un des premiers leviers accessible à toutes et tous, dans une démarche individuelle de transition écologique.
Et même si on tend à l’oublier (à tort !), les aliments permettent de recréer du lien, à plusieurs niveaux :
- du lien à la nature : l’alimentation apporte du sens et connecte l’Homme avec la Terre et le Vivant,
- du lien social fort : partage des repas plusieurs fois par jour, cuisine en famille.
Qui n’a pas de souvenirs d’un plat comme étant sa « Madeleine de Proust » ? C’est aussi ça l’alimentation : un réel plaisir, de la bonne nourriture, de la bonne cuisine.
Des solutions pour une alimentation durable
L’alimentation sera durable si elle est construite sur 3 piliers :
- Saine pour la santé humaine (en quantité et en qualité),
- Saine pour l’environnement (en minimisant son impact),
- Saine et sereine socialement (de la production à la consommation).
La majeure partie des impacts environnementaux se situe à l’étape de la production agricole. La notion de durabilité dépend en grande partie des modes de production, mais également de la composition du régime alimentaire des Hommes.
Une transformation de la fourche à la fourchette commencera par un changement culturel profond. Chacun.e doit prendre conscience des impacts d’une activité sur l’ensemble d’un écosystème.




Pour une transition écologique et vertueuse, des évolutions importantes seront nécessaires :
- Des pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement : agro-écologie, suppression des intrants chimiques, polycultures, etc. ;
- Une limitation dans l’utilisation des ressources : économie circulaire des matériaux, diminution du gaspillage alimentaire ;
- Une modification du régime alimentaire des Hommes : végétalisation de l’alimentation, consommation des produits de saison, bruts et locaux.
Nous sommes convaincus qu’une autre alimentation est possible. Nous pouvons vous aider à construire et mener vos projets avec vous, pour l’alimentation de demain.
Vous êtes convaincu.e par ces enjeux et souhaitez convaincre plus de monde autour de vous ? Semez des graines de transition au sein de votre entreprise, de votre association ou de votre ville. Fertilidée est là pour vous y accompagner !
Ou contactez-nous pour en discuter !